Enquête sur les données dites « négatives » : usages et enjeux

Le résultat d’une expérience est désigné comme “négatif” (ou “non-concluant”) lorsqu’il ne permet pas de démontrer avec une puissance statistique suffisamment forte l’hypothèse formulée initialement.

Ce non-aboutissement n’est pas forcément synonyme d’échec. Il peut aussi produire un résultat inattendu susceptible d’être exploré. Les résultats dits “négatifs” sont ainsi à distinguer des résultats “positifs” qui parviennent à valider l’hypothèse initiale.

La diffusion des données dites négatives ou non-concluantes est à ce jour très limitée, alors que celle-ci pourrait s’avérer utile pour les différentes communautés.

Les données négatives : la partie immergée de l’iceberg des publications scientifiques ? En savoir plus.

Une enquête est donc lancée visant à :

  • dresser un état des lieux des pratiques des chercheurs en chimie, physique, sciences de l’ingénieur et sciences de l’environnement sur les données négatives et leur éventuel partage,

  • évaluer la pertinence de la mise en place d’un portail en ligne de signalement des données non-concluantes.

Pour répondre à l’enquête.

Cette enquête anonyme (environ 20 questions en français) est ouverte jusqu’au 7 juin ; elle est menée dans le cadre du projet Datacc soutenu par le Groupement d’intérêt scientifique CollEx-Persée et pilotée par les Universités de Claude Bernard Lyon 1 et Grenoble Alpes.

Pour rappel, pour toutes les questions concernant les données de recherche chez Inria vous pouvez vous adresser à donnees@inria.fr et consulter la page dédiée.